L’Auteur

 

Me présenter en une ligne ?

Je suis, je crois, une espèce d’être hybride, partagé entre le journalisme et l’écriture. ~

Pas suffisant ?

Je m’appelle Quentin Vasseur, 22 ans, né à Calais. D’un bac L local à une hypokhâgne lilloise, puis à la fac pour une licence de Lettres Modernes, je me suis enraciné dans la Capitale des Flandres. J’ai tenté une, puis deux fois le concours de l’École Supérieure de Journalisme de Lille. Après une première année, riche en expériences et en projets de longue haleine, je me trouve en  stage estival à la locale calaisienne de La Voix du Nord et me prépare à un échange universitaire de quatre mois au Québec.

Depuis combien de temps j’écris ?

J’ai toujours aimé inventé des histoires. Dès mes six ans, je gribouillais sur plusieurs cahiers les aventures (sacrément tordues) d’un lion, aujourd’hui conservées précieusement. C’est par l’humour que j’ai commencé l’écriture. Vers douze ans, fréquentant des forums sur Internet, j’ai poursuivi après un autre la parodie inachevée d’un jeu vidéo. Le texte, austère, se présentait essentiellement sous la forme de dialogues, de narration sommaire et de didascalies éparses.

Le plaisir que j’en ai tiré – et peut-être aussi son modeste succès – m’ont amené à poursuivre dans cette voie. Les années suivantes m’ont vu parodier plusieurs œuvres, en particulier de la série des Final Fantasy, Kingdom Hearts et Star Ocean, sagas vers lesquels penchent mes goûts vidéo-ludiques.

Aujourd’hui, ces parodies sont rassemblées sur un site que j’ai conçu voilà plus d’un an : Parodyse.fr.

Ce n’est qu’en 2012, à 19 ans et alors que ma plume s’était un peu mieux affûtée, que j’ai ressenti le besoin d’écrire des textes plus sérieux. Quelques très courtes nouvelles, d’abord, et puis le trou noir pendant des mois et des mois. Il faut attendre la mi-2013 et la fin de ma licence pour que je m’y remette avec un texte bien plus long que les précédents, et dans un genre jamais pratiqué jusque-là : la science-fiction. C’était la naissance de S.I.B.I.L.

À partir de là, j’étais parti. Mon inspiration s’est éclipsé l’espace d’un été, puis s’est relancée de plus belle : des textes écrits à l’automne et l’hiver 2013, je n’ai gardé sur ce site que Huit Offrandes, Âme Damnée et surtout Louka, qui tout en étant plus court que S.I.B.I.L, m’a fait l’effet d’un pallier franchi. Un level-up, en somme. Surtout, je sentais le goût de l’écriture se transformer en passion.

Mes textes se sont faits moins fréquents, mais j’en ai mieux pris soin. Réveillé par le frisson d’un cauchemar apocalyptique, j’ai écrit les premières pages du Dévoreur des Mondes en pleine nuit. Dans un café de ma ville natale où s’échouent les réfugiés, j’ai démarré Calais – Douvres. J’ai libéré tout mon sadisme et mon imagination dans l’horreur en écrivant Les Invincibles (à venir). Et comme pour Louka, j’ai senti que j’atteignais un nouveau pallier de février à avril 2015 à l’écriture d’Une Étoile dans le Sable et de ses deux suites . Ces derniers textes arriveront sous peu sur Scriturgie. Chacune de ces expériences a été unique, mais peut-être pas autant que celle de Bienvenue sur Terre. Ce roman de quelque 200 000 mots (437 pages Word), entre Science-Fiction et Horreur et écrit pendant l’été 2014, attend une dernière correction avant que je le propose à un éditeur.

Autant dire que j’ai fait beaucoup de chemin depuis mes petits textes parodiques.

Pourquoi créer un site de textes ?

Pendant longtemps, je me suis contenté d’avoir mes textes sur FictionPress ou bien sur le forum d’écriture que j’ai fréquenté fût un temps. Mais il a fermé, et les sites d’hébergement de textes ont beau être pratiques, les fictions qui y sont tombent rapidement dans l’oubli (sans même, la plupart du temps, être lues).

Et puis l’idée du site m’est venue après avoir terminé le magazine 2015 de notre promotion de l’ESJ, celui qui portait sur la ville polonaise de Wroclaw. Outre le papier, nous avons crée un site WordPress, et comme j’en ai été le rédacteur en chef technique, j’ai eu l’occasion de me familiariser avec son tableau de bord. J’ai donc attendu que l’année se termine pour me lancer, commandant un nom de domaine, louant un serveur et achetant le thème personnalisé que je trouvais adéquat. Mes maigres notions de code m’ont même permis de personnaliser un peu mieux son apparence pour la modeler selon mes envies. Cela dit, ça reste assez basique, et c’est tant mieux.

Mais pourquoi « Scriturgie »

Pourquoi pas ? Je cherchais un mot unique et original, et qui ne renvoyait pas à mille autres sites et blogs d’écriture sur les moteurs de recherche. J’ai alors conçu le mot « scriturgie » comme une définition de mon propre rituel d’écriture. Que j’écrive chez moi, chez mes parents ou dans un café, avec un chocolat chaud, un café ou un thé, voire un pain au chocolat ou un cookie, j’écris bien mieux lorsque que je suis dans mon élément. Ne manque plus qu’une musique qui colle à la scène, la plupart du temps une piste de la bande originale d’un jeu vidéo, et c’est parti !

D’autres goûts particuliers ?

Il n’était pas difficile de deviner que j’aimais les jeux vidéos. En particulier les jeux de rôles japonais. Si je devais en choisir trois, ce serait Valkyrie Profile, Suikoden II et Final Fantasy VI. Mais je suis aussi ouvert aux jeux de rôle occidentaux (Mass Effect, Fallout, Skyrim) ainsi qu’à d’autres genres (Bioshock, Borderlands, Starcraft, et beaucoup trop d’autres pour pouvoir tout citer).

Question musique, je me définirais comme semi-éclectique : sans rien avoir contre quelque genre que ce soit, je me contente souvent de tourner autour des mêmes sons. Principalement du rock, du punk-rock et quelques groupes de métal : je citerai par exemple Bad Religion, Deftones, Bloodhound Gang, Pennywise, Nine Inch Nails, The Offspring, ou bien, en français, Lofofora.

En cinéma, je serais bien en peine de citer des « films préférés ». C’est certain en tout cas que Sacré Graal et La Cité de la Peur m’ont inspiré du temps de mes parodies, et j’apprécie toujours des films comiques modernes comme ceux de la trilogie Cornetto (Shaun of the Dead, etc.) En plus sérieux et plus vieux, je citerais peut-être La Nuit du Chasseur ou Bunny Lake is Missing qui m’ont marqué. Après, je suis un spectateur peu exigeant, qui savoure mieux le cinéma grand public que celui d’auteur (O.K, je préfère quand même un blockbuster Marvel à un Godard)

Niveau lecture, encore une fois, l’humour a sa place avec l’excellente série de Terry Pratchett, Le Disque-Monde (41 romans, tout de même). J’ai aussi grandi avec Harry Potter et me suis, évidemment, intéressé aux classiques plus vieux pour mes études. Avec plus ou moins de plaisir selon l’oeuvre. Encore une fois, impossible de classer mes préférences, mais je lis aussi bien de la science-fiction que du steampunk, de la fantasy (ou dark-fantasy) ou de l’horreur. Étrangement, les fictions moins fantaisistes m’attirent moins. Ça se ressent probablement sur mes écrits. Sur Internet, je suis aussi activement le webcomic Homestuck.

D’autres sites Internet ?

Eh bien je suis ravi que tu poses la question, interlocuteur fictif, car j’ai deux autres sites à mon actif.

Le premier est lié à mon activité de futur-journaliste : sur Actuglarb.fr, vous pouvez lire les revues de presse d’un extraterrestre chargé d’observer la Terre. Comment l’actualité française et mondiale peut-elle bien être perçue par un œil étranger ? J’y ai pendant deux ans écrit un article par semaine, mais le centième post est l’occasion de passer à un article par mois, un rythme plus facile à suivre.

Autre site, autre rythme : avec 365 Haïkus Par An, je me suis lancé le défi d’écrire chaque jour un haïku (il s’agit d’un petit poème en 17 syllabes, qui vient du Japon). Chacun d’entre eux est aussitôt illustré par ma mère, peintre-graveur (celle-là même qui illustre la plupart de mes nouvelles). Le premier date du 12 Septembre 2014 et le rythme se poursuivra probablement jusqu’à Septembre 2016..

Brefouille, n’hésitez pas à me suivre sur Twitter pour être au courant de tout ce qui paraîtra sur le site !